11 Juillet 2012
L’intelligence désigne la capacité à discerner et d'être perspicace ; la faculté de percevoir entièrement et en profondeur la nature de choses complexes, leurs raisons sous-jacentes ou leur signification.
Pourtant, du point de vue d’une fourmi, l'Homme ne serait que peu intelligent, car il ne peux pas faire toutes les choses qu’elle accomplit. Mais c'est oublier que la fourmi est souvent guidée par son instinct.
Comment définir l'instinct dans le règne animal ? Un acte instinctif est un acte accompli par un animal, surtout lorsqu'il est jeune et sans expérience, ou un acte accompli par beaucoup d'individus, de la même manière, sans qu'ils sachent en prévoir le but, alors que nous ne pourrions accomplir ce même acte qu'à l'aide de la réflexion et de la pratique.
En fait, la différence entre l'intelligence de l'Homme et celle des animaux réside au fait qu'en ce qui concerne l'Homme, son intelligence lui permet d’acquérir progressivement son savoir, mais que les animaux possèdent leur savoir dès leur plus jeune âge, ce qui, par exemple, explique le départ soudain des petites tortues marines en direction de la mer, à peine après l'éclos des œufs, où ils nagent activement vers le large durant plusieurs jours.
Ce n'est donc pas l'intelligence qui nous fait différent des animaux ; car nous ne sommes pas plus intelligent qu'eux. Notre intelligence est différente au reste des créatures terrestres, mais pas supérieure.
Mais alors qu'est-ce-qui fait cette différence ? Tout d'abord, les humains sont conscients. C'est à cause de notre capacité que nous nous surprenons à constater que le monde se prête si bien à explication. Comme le disait Einstein : "Ce qui est incompréhensible c'est que le monde soit compréhensible."
Ce qui est curieux, c'est que même dans nos moments les plus heureux, nous avons souvent l’impression qu’il nous manque quelque chose. Nous nous rendons compte que nous voulons plus, sans savoir ce qu’est ce plus.
Justement, pour expliquer ce qui l'entoure, l'homme "perspicace", qui "cherche", évoque l’existence d'un Être suprême, d'une Cause Première, et qui est donc par la logique incréé (Psaume 10:4 ; 14:2). Mais il ne se contente pas d'évoquer cette existence divine, car l'Homme a aussi été doter d'un besoin naturel de spiritualité (Matthieu 5:3). L'Homme spirituel aime la Parole de Dieu et s'efforce d'appliquer les principes de celle-ci dans sa vie ; il prie Dieu régulièrement et sincèrement, et parle à d’autres de sa connaissance acquise de la Parole divine.
Une manière d'appliquer les principes bibliques : donner plus et en attendre moins. Et c'est à juste titre que Jésus Christ a dit : " Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir. " (Actes 20:35) Malheureusement, la relation entre humains semble se baser exclusivement sur ce que l'un peut faire pour l'autre, et vice-versa. Ils sont guidés par la devise : "rendons le bien pour le bien et le mal pour le mal." C'est une mauvaise compréhension du texte biblique "oeil pour oeil, dent pour dent " (Exode 21:24), car c'est à Jéhovah Dieu qu'appartient la vraie justice et la rétribution (Romains 12:17-21 ). En réalité, si nous devions faire justice nous mêmes, se serait de l'orgeuil de notre part et les conséquences serait telles que déclaré par Mohandas Karamchand Gandhi : "Oeil pour oeil et le monde sera aveugle".
A contrario de l'attitude de beaucoup de gens, la sagesse contenu dans ces paroles du Christ échappe à toute réfutation : "Donc, tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, de même vous aussi, vous devez le faire pour eux" (Matthieu 7:12).
Nous fuyons un ennemi cruel. Il est beaucoup plus fort, beaucoup plus rapide que nous. Nous savons qu’il est sans pitié, car nous l'avons vu tuer plusieurs de nos amis. Nous avons beau faire tous les efforts pour lui échapper, il ne cesse de se rapprocher ! Cet ennemi, c'est la mort!
Continuons donc d'adorer Dieu selon la connaissance exacte, Celui qui possède l'autorité et le pouvoir sur la mort, et donc par la même la clé pour que nous puissions saisir "fermement la vie véritable" (1 Timothée 6:19).