Le signe composé qui identifie "les derniers jours" du système de choses

L'autre jour en prédication, un homme -que je visitais depuis un certains temps déjà- m'a dit que les guerres ont toujours eu lieu, ainsi que la méchanceté et les catastrophes naturelles.

Je lui est gentiment proposée d'expliquer mon point de vue sur la question. Je lui est dit que depuis 1914, une preuve indéniable démontrait que les années qui ont passé depuis 1914 formaient une période que la Bible, en 1 Timothée 3:1, appelle: "les derniers jours". 

Pour étayer mon affirmation, je lui est lu quelques versets bibliques, les ai expliqué et en ai fait l'application de ceux-ci.

Mon compagnon l'a alors invité (pour le lendemain) a la Salle du Royaume des témoins de Jéhovah, pour écouter le discours biblique ayant pour thème "Ce que le Royaume de Dieu fait pour nous actuellement", discours qui traitait (entre autres choses) les preuves montrant que le Royaume a été installé en 1914, en donnant comme preuves les événements mondiaux et la condition des serviteurs de Dieu.

La conversation que j'ai eu avec cet homme m'a fait réfléchir sur le thème de l'article que j'allais faire sur mon blog.

Ainsi donc, je l'ai intitulé: "Le signe composé qui identifie les "derniers jours" du système de choses".

Je vais traiter le sujet en détails.

Les preuves bibliques

La Bible nous donne des renseignements qui nous aident a connaître la date précise où le Christ commencerait a régner.

La Bible dit en Daniel 4:10-16 qu'il y aurait "sept temps" entre la date de la destruction de Jérusalem (et la déportation des Israélites) par les Babyloniens et la date de la “ présence ” de Jésus Christ en qualité de Roi céleste (voir aussi Luc 21:24). 

Il nous faut maintenant savoir ce que représentent "sept temps" selon la Bible. 

Sachant que Révélation 12:6, 14 dit que trois temps et demi équivalent à “ mille deux cent soixante jours ”, les “ Sept temps ” durent donc deux fois plus longtemps, soit 2 520 jours. Sur la base de Nombres 14:34 et d’Ézékiel 4:6, où il est question d’“ un jour pour une année ”, les “ sept temps ” correspondraient à 2 520 ans.

La chronologie biblique montre que Jérusalem a été détruite en 607 av J-C (voir l'article suivant : link ).

Si on ajoute 2 520 ans a l'année 607 av J-C, ont tombe en 1914 de notre ère. [* voir note]

Mais pourquoi la date du couronnement de Jésus Christ a été aussi la date de la Guerre Mondiale? Eh bien, c'est en accomplissement de deux textes bibliques. Nous allons analyser le premier, et ensuite, nous analyserons le second.

Dans le livre de la Révélation (Apocalypse), l'apôtre Jean explique sa vision en ces termes: “ Et une guerre a éclaté dans le ciel : Mikaël et ses anges ont lutté contre le dragon, et le dragon et ses anges ont lutté, mais il n’a pas été le plus fort, et il ne s’est plus trouvé de place pour eux dans le ciel. Et il a été jeté, le grand dragon, le serpent originel, celui qu’on appelle Diable et Satan, qui égare la terre habitée tout entière ; il a été jeté sur la terre, et ses anges ont été jetés avec lui. [...] Malheur à la terre et à la mer, parce que le Diable est descendu vers vous, ayant une grande fureur, sachant qu’il [n’]a [qu’]une courte période. ” (Révélation 12:7-9, 12)

Tout prouve que c'est pendant cette guerre céleste ainsi qu'au moment de son expulsion que la "grande fureur" de Satan s’est reflétée dans celle des nations qui lui sont assujetties (1 Jean 5:19). On ne peut donc pas s'étonner si la date du couronnement du Messie a aussi été la date d'une effroyable guerre mondiale.

Le signe composé

Nous trouvons, en Matthieu 24:7, 8, des détails importants: “ Car nation se lèvera contre nation et royaume contre royaume, et il y aura des disettes et des tremblements de terre dans un lieu après l’autre. Toutes ces choses sont un commencement de douleurs. ”

Il est dit "dans un lieu après l'autre", ce qui veut dire que tout cela allait se produire sur toute la Terre. Par exemple, le terrorisme était -jadis- présent seulement dans certains pays, pendant que, de nos jours, le terrorisme est -malheureusement- présent a niveau international.

Ont constate aussi que le verset 8 commence par: "Toutes ces choses". Ce qui veut dire que tous les facteurs donnés par Jésus devaient être réunis pour qu'on puisse attester le retour du Christ.

On peut comparer cela avec les empreintes digitales. Nous savons tous que chaque individu possède sa propre empreinte digitale, car aucune ne ressemble a une autre; elles sont uniques. Et c'est l'ensemble des "lignes" de l'empreinte qui caractérisent et identifient l'individu.

De même, quand l'ensemble des prophéties (sur les derniers jours) s'accomplit, ceci est alors la caractéristique des "derniers jours", et cela identifie donc les prophéties a la période en particulier, a savoir (dans ce cas précis), les "derniers jours".

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* Si Jésus n'a pas encore pris les choses en mains concernant la fin du mal sur terre, c'est en accomplissement du Psaume 110:1. En effet, de même que les rois et présidents de nos pays, le Roi du Royaume de Dieu devra attendre -bien que déjà couronné comme Roi- un certain temps avant d'agir en faveur de ses sujets et pour la défense de la Souveraineté de son "Dieu et Père".

Comments

[Tom]

Et pourtant... Quand on lit Matthieu 24, Luc 21 et Marc 13 sans idée préconçue, et sans vouloir y picorer des versets pour appuyer la thèse de la Watchtower, mais qu'on accorde à Jésus
l'intelligence d'exprimer les choses dans un ordre logique et chronologique, le sens de ses paroles saute aux yeux : sa réponse sur le Signe ne vient qu'au verset 30 de Matthieu 24. Dans les
versets intermédiaires, Jésus avertit ses disciples de la simple continuité de l'histoire humaine, depuis le lointain passé des hommes jusqu'à l'apparition du Signe, histoire jalonnée de milliers
d'années de guerres, de famines, de pestes, de séismes. Il y mentionne également la proclamation de l'évangile (v.14) que lui-même et ses disciples ont commencée et qui se poursuivra jusqu'à nos
jours : témoignage hardi des premiers chrétiens de la diaspora, des martyrs et de leurs successeurs, sociétés bibliques imprimant des milliers de bibles, missionnaires de la "chrétienté" (tous
n'étaient pas mauvais, loin s'en faut), etc. Mais au fait, pourquoi Jésus se donne-t-il la peine d'évoquer toutes ces choses avant d'aborder le vif du sujet, le fameux "Signe" au verset 30 ? La
réponse apparaît 3 fois dans Matthieu 24 : v4, 5 ; v11 ; 23-27 : "Attention aux faux prophètes !" répète Jésus. Faux prophètes qui annonceraient une fausse présence de Jésus (v23) et qui
interprèteraient notamment les guerres entre nations (v6-8) comme faisant partie du "Signe"… (sic). Jésus avait aussi vraisemblablement à l'esprit des auteurs apocalyptiques juifs de son époque,
qui prévoyaient l'arrivée du Messie au milieu de beaucoup de calamités et de signes comme les guerres, la famine, les pestes et les tremblements de terre. Les disciples pouvaient avoir pensé à de
telles choses quand ils ont interrogé Jésus au sujet du "Signe" et il a essayé de redresser leur pensée à ce sujet.
C'est l'opinion de beaucoup de commentateurs de la bible aujourd'hui, et elle est bien résumée par plusieurs affirmations des premières Tour de Garde. La plupart des témoins de Jéhovah seraient
étonnés de savoir que C. T. Russell avait exactement l'opinion opposée à celle que la Watchtower a aujourd'hui. Russell basait ses calculs prophétiques sur son interprétation de la chronologie de
bible, pas sur les comptes-rendus de Matthieu 24, Marc 13 et Luc 21. La Tour de Garde de Mars 1884 (p. 7; p. 605 réimpressions ) comprenait une question d'un lecteur et la réponse de Russell:

"Est-ce que Mat. 24:6 enseignent que les " guerres et les rumeurs des guerres " sont un signe de la fin de l'âge de L’Evangile?

"Réponse : Non; nous ne pensons pas. Les guerres et les rumeurs de guerres ont caractérisé l'histoire de la terre, avec une variabilité en fréquence et en cruauté, et cela depuis la chute de
l'homme. Mais les Ecritures nous assurent que la période de la fin de l'âge de L’Evangile, ou la fin de la domination du "prince de ce monde, "sera le témoin d'une guerre bien plus générale et plus
répandue comme jamais nous en avons connu avant, impliquant toutes les puissances de la terre..."

"Egalement les famines et les pestes ainsi que les tremblements de terre ne doivent pas être considérés particulièrement comme signes de la fin. Bien que ces évènements seront sans aucun doute
encore fréquents, et peut-être plus dans la période de la fin, tout comme les guerres, elles sont partie intégrante de la politique de Satan depuis le début."

Un article de la tour de garde de Septembre 1884 (p. 3; p. 661 les réimpressions) indiquait:

"Considérons maintenant le sujet sur les signes des temps. On fait trop souvent des remarques à ce sujet trahissant une tentative de comprendre la nature de ces signes par le moyen des Ecritures et
cela pour indiquer la "période de la fin." Une lecture négligente du discours prophétique de notre seigneur sur le Mont des oliviers semble être la cause de la plupart de ces malentendus. Ses
prédictions de guerres et rumeurs de guerres, de famines, de pestes, et de tremblements de terre, sont citées comme si elles devaient être les signes de la fin de l'âge. Une attention un peu plus
précise sur l'ordre de ses prédictions prouverait immédiatement que, bien au contraire, il mentionne ces derniers comme étant les événements caractéristiques et communs à l'intervalle entier avant
sa venue. Guerres et calamités, persécutions et apostasies, martyr, trahison, l’iniquité en abondance, la prédication de l’Evangile, la chute de Jérusalem, la grande tribulation d'Israël, qui,
comme nous le savons, s'est prolongé sur 1.800 ans; toutes ces choses devaient remplir l’intervalle, mais pas être des signes de la proximité immédiate de la Seconde Venue. Comment des choses si
courantes, arrivant constamment, pourraient-elles être des signes d'une crise rare et unique ?"

"Quoi de plus commun à travers les âges que des guerres et des rumeurs de guerres, des famines, des pestes, et des tremblements de terre? Ceux-ci, indiquant la suite des temps, ne peuvent en
indiquer la fin...."

".... Non, il n’y a rien eu de spécial pour alarmer les gens vivant avant le Déluge jusqu’au jour où Noé est entré dans l'arche; rien de spécial non plus pour avertir les hommes de Sodome avant que
le feu du ciel ne tombe; et comme cela a eu lieu en ces jours, ainsi il en sera dans ces derniers jours. Tout continuera juste comme d'habitude, aucun signe pour attirer l'attention du monde.
"Aucun méchant ne comprendra" voilà ce qui est vrai, seulement le "sage" sera éclairé par la parole prophétique."

Même après 1914, Russell, et donc la société Watchtower, se sont tenus à cette voie. Dans l'édition 1916 des Etudes des Ecritures, vol. 4, la bataille d'Armageddon, à la page 566, Russell a
dit:

"Ainsi notre seigneur a brièvement récapitulé l'histoire séculaire et a enseigné à ces disciples à ne pas s'attendre à son avènement et royaume glorieux très rapidement. Et comme c’est juste:
l'histoire du monde est bien cela, une succession de guerres, d’intrigues, de famines et de pestes – et rien d’autre."

C’est seulement après la fin de la première guerre mondiale, comme cette guerre n'avait pas accomplit les prévisions de la Watchtower en débouchant sur Har-Maguedon, qu’en 1918 le processus de
spiritualisation de toutes les espérances non réalisées a commencé. Ceci a inclus le fait de réinterpréter les comptes-rendus de l’Evangile sur le retour du Christ d’une manière opposée à la
compréhension de Russell, de sorte que les signes que la Watchtower avait affirmé être "les événements caractéristiques et communs de l'intervalle antérieur" à la parousie du Christ deviendraient
dorénavant les preuves de la parousie elle-même.

__

[Lire la bible]

_ Mon frère, dans ta première phrase, ne dit pas : "à qui je visitais...", mais "que je visitais", ou " à qui je rendais visite".

Tu peux effacer ce message, il était destiné à toi uniquement.
Salutations

[Mikaël]

Ah! Ok, merci pour l'info frère! Salut!